Jeudi 27 août
Déjà une semaine que nous sommes en vadrouille !
Un très bel endroit ce bivouac !!! On continue cette piste


On arrive dans le petit village de SAUVETERRE
où nous allons voir de très belles maisons caussenardes










La route continue maintenant vers BALSIEGE
et vers le col de la LOUBIERE
On ne s'arrêtera pas au
CHALET du MONT LOZERE 1400m
une station de ski de piste et de fond
car il y avait de nombreux travaux.
On continue vers
le COL de FINIELS 1541m
C'est ici que l'on va partir
par une nouvelle piste qui va nous conduire près de la source du Tarn





Et la voilà la source de cette grande rivière l'eau sort de la tourbe de ce massif
du Mont Lozère à 1575m d'altitude





Ce petit filet d'eau va descendre
les pentes des Cévennes,
traverser les Causses puis des gorges.
Au cours de son voyage il recevra
d'autres filets d'eau qui vont le faire grossir
et tout cela ira se jeter dans la Garonne 380kms plus loin !

Aujourd'hui,
avec le soleil,
la bruyère en fleur
et un grand troupeau de moutons
L'endroit
est magnifique !


On continue la piste et qui voit-on, là-bas au loin ???
Le Mont Ventoux !


La région est riche en sentiers de randonnées
et là, un refuge, celui du chalet de l'Aigle à 1450m





Du COL de FINIELS
nous avons rejoint
le MAS de LA BARQUE,
une autre station de ski de fond
et maintenant nous allons arriver
au joli hameau de
BELLECOSTE


Ces deux pistes nous auront fait traverser
des paysages dénudés
et de grandes étendues désertes
jonchées de rochers.
On passera au pied du PIC CASSINI 1680m
qui est un point géodésique de référence
Autrefois il s'appelait "Malpertus"
qui voulait dire mont perdu ou mauvais passage
MAS CAMARGUES
Une grande maison bâtie avec de gros blocs de granit
et qui était au XVIIè siècle un très grand domaine agricole.
Aujourd'hui c'est un gite d'étape pour des randonneurs

On retrouve la route à PONT-DE-MONTVERT
(où on ne trouvera aucune place pour s'arrêter - trop de monde)
De là on va continuer vers un endroit un peu spécial :
Le CHAM de BONDON
C'est là que nous passerons la nuit,
face aux menhirs de LA VAYSSIERE



Par un très beau pont en pierre, on enjambe le Tarn !



Vendredi 28 août
Ce matin, changement de température.
Le ciel est menaçant et il commence à pleuvoir
ce qui donne au paysage un autre décor !
Mais nous avons la chance de bénéficier d'une éclaircie
pour aller découvrir ce site

Entre le Mont Lozère et la vallée du Tarn se trouve le petit causse des Bondons sur un plateau calcaire à 1100m d'altitude.
Il y a plus de cinq millénaires,
c'est sur ce site de près de 10km2 que les habitants
de l'ère néolithique érigèrent la plus importante concentration de menhirs du sud de la France. (154 menhirs)
Ils ne forment pas d'alignement comme à Carnac en Bretagne. Tout au long de l'histoire,
ces vestiges furent utilisés pour construire des bâtiments ou furent détruits, notamment par des prêtres chrétiens
qui voyaient en eux des anciens rites païens.



Situés au coeur du site de la CHAM des BONDONS,
le PUECH d'ALLEGRE et le PUECH de MARIETTE

Ce sont deux mamelons de marnes noires ayant résisté à l'érosion
et qui dominent la vallée du Tarn.
On raconte que Gargantua aurait formé ces deux Puechs en secouant ses sabots porteur de terre calcaire des Causses
et aurait fertilisé ainsi
des îlots de terre granitique




Le ciel se couvre à nouveau et vive la pluie !


Alors on se console en allant manger
dans une bonne auberge
Le CAUSSE MEJEAN
C'est le plus vaste et le plus désertique des grands causses de la région.
Sa partie centrale est formée
de grands espaces de pelouse sèche
et ressemble à une vaste steppe.
Le hameau LE VILLARET
près de HURES-la-PARADE
C'est là qu'une association travaille
à la sauvegarde des
CHEVAUX de PRZEWALSKI
une espèce menacée d'extinction.
Le troupeau contribue au maintien
de la biodiversité du Causse
et aujourd'hui la 2ème génération
de ces chevaux
qui est né sur le causse Méjean,
a commencé à être réintroduite
en Mongolie en 2004 et 2005




Puisque c'est ce n'est pas un temps à mettre le nez dehors,
on va aller le mettre 100m sous terre !!!


GROTTE de l'AVEN ARMAND
Une forêt de 400 stalagmites !
C'est Louis Armand, forgeron au Rozier
qui l'explora en premier le 19 septembre 1897
au cours d'une expédition conduite
par Edouard Alfred Martel "père de la spéléologie"
et Armand Viré, inventeur de la Biospèologie.
Une visite guidée d'une heure à 100m sous terre





On va terminer cette journée par la visite d'une ferme caussenarde


Une histoire de famille pas banale
1973 Armand et Marie Pratlong, agriculteurs
du causse Méjean, créent dans un corps de ferme
où ont vécu les ancêtres de Marie,
un lieu de visite et de découverte de la vie d'autrefois.



2020 ce sont maintenant les enfants et petits-enfants
d'Armand et de Marie qui continuent de proposer la visite
de ce lieu de mémoire du passé paysan du causse Méjean


Après cette belle visite,
il sera temps de nous poser pour la nuit




LE TRUEL c'est là que nous retrouvons
la route qui longe les GORGES de la JONTE

Samedi 29 août
Le ciel s'éclaircie un peu,
mais la météo n'est pas au beau fixe !
On va faire avec !!!
Ce matin départ par une petite route,
Interdite au Camping-car .... et au plus de 6m
On va vite comprendre pourquoi...



MEYRUEIS
un petit bourg à l'ambiance méridionale.


On reprend la route
mais cette fois en direction du ROZIER
Sur les bords du Causse Méjean
se détachent 2 blocs curieux en forme de vase
La JONTE est une petite rivière (38kms)
qui descend du Mont Aigual dans le Parc des Cévennes
et qui se jette ensuite dans le Tarn.
Tout le long de la route ce sont de hautes murailles calcaires
façonnées par l'érosion.


Une petite ville bien sympa
où nous ferons quelques pas






Au village de PEYRELEAU
on va grimper sur le CAUSSE NOIR
La météo a l'air de se maintenir
alors on profite d'une dernière visite au
CHAOS de MONTPELLIER LE VIEUX
La nature offre à nos yeux une extraordinaire cité de pierre
où les rochers prennent des formes étranges






Après cette visite d'une heure à bord d'un petit train,
comme il se fait déjà tard
et que l'on nous donne l'autorisation,
ce soir nous passerons la nuit sur le parking de ce site
Dimanche 30 août
Ce matin, le ciel est gris même gris foncé !
On a vraiment eu de la chance pour la visite hier.
Le temps du petit déjeuner et la pluie arrive.
Hier on a décidé d'aller rendre visite à des amis
qui habitent près d'Albi
On va traverser MILLAU sous un déluge !!!
Impossible de bien voir le viaduc ....


Lundi 31 août
On profite de l'hospitalité de nos amis Jean-Marc et Pascale
et c'est l'occasion de se souvenir des beaux voyages en 4x4 que nous avons fait ensemble

Ce matin au réveil,
des oiseaux dans le jardin
dont un très beau pic-vert.
Pendant le confinement,
leur jardin a été visité
par plein d'oiseaux,
et même un ragondin !!!
Mardi 1er septembre
On quitte nos amis
pour revenir à MILLAU
On retrouve le Tarn
sur notre route
et que voit-on là-bas au loin ?
Le fameux viaduc
qu'aujourd'hui Jean-Marc
qui ne l'a jamais vu
va pouvoir découvrir



Conçu par un architecte anglais,
Normann Foster,
ce pont est un ouvrage d'art.
7 piles de béton,
un tablier métallique très fin
et 7 pylônes d'acier
ce viaduc d'une longueur de 2460m
culmine à 343m au-dessus du Tarn.
Il détient le record mondial de hauteur
On a une pensée pour Olivier, un ami,
qui a travaillé sur la construction
d'une des piles.



C'est un maillon de l'autoroute A75 qui relie Clermont-Ferrand à Béziers
On s'arrêtera à l'aire de repos de Brocuejouls,
où l'on peux voir un film et trouver de nombreuses explications
sur la construction de ce viaduc


Impressionnant de l'enjamber mais aussi de passer dessous
en arrivant à MILLAU.
Après cette belle journée,
on se trouve un très beau coin pour le bivouac de ce soir

Mercredi 2 septembre
Sur le Causse à quelques kms de Millau,
c'était un superbe endroit pour un bivouac !
Ce matin on retrouve notre circuit,
là où on l'a abandonné il y a quelques jours.
Dernier coup d'oeil sur la ville de MILLAU et son viaduc
et direction le CANYON de la DOURBIE

La Dourbie est une rivière qui prend sa source
dans le Mont Aigoual et qui après 72 kms se jette
dans le Tarn à Millau
La route longe la rivière et traverse le joli village de
La ROQUE STE MARGUERITE




Le MOULIN de CORPS
a été construit vers le XIVè siècle.
Moulin à farine et moulin à huile, il a été transformé
en centrale hydroélectrique au début du XXème siècle. Aujourd'hui c'est une résidence privée


On arrive dans le Parc Naturel des Grands Causses
Au confluent du Trevezel et de la Dourbie
on découvre le petit village de CANTOBRE


Un village pittoresque aux ruelles étroites
que l'on ne peux parcourir qu'à pied !
Accroché à son rocher, on dirait qu'il est suspendu dans le vide.
Une petite auberge***, la bienvenue à l'heure de midi
où l'on va déguster une salade gourmande du pays ...




Bar-restaurant à Cantobre
"chez Yves"
06 79 87 37 56




On a laissé la Dourbie pour suivre un autre cours d'eau :
le TREVEZEL, un affluent de la Dourbie
La route va nous faire longer ses gorges
On traverse un hameau où les gens ont de l'humour !

à ST SAUVEUR CAMPRIEU
c'est l'arrivée au LAC du BONHEUR



Le Bonheur, c'est un petit fil d'eau,
qui prend sa source au col de Serreyrède
et qui va se perdre 8 kms plus loin
On va se poser pour deux jours près de ce lac,
où pour le Tour de France,
la mairie a installé un message en plein milieu
"Le bonheur à Camprieu"
Les routes sont bloquées, impossible de circuler car demain jeudi les coureurs vont grimpés en direction du Mont Aigoual

Qui dit Causse, dit troupeau de moutons !
Il n'y a qu'eux qui peuvent se contenter d'herbes sèches !
Au soleil couchant les couleurs sont superbes

et quelle surprise, quand vers 20h00
le troupeau que j'avais observé tout à l'heure
vient se désaltérer au bord du lac
avant de rentrer à la bergerie juste un peu plus loin





Jeudi 3 septembre
Journée tranquille au bord de ce petit lac.
Je profiterai de cette matinée
pour aller faire un tour à vélo
et je visiterai aussi
l'ABÎME de BRAMABIAU



Pour commencer, un sentier
en descente sur un bon km
et on arrive dans un cirque rocheux
d'où jaillit une belle cascade
Ensuite on s'engage
dans une étroite galerie impressionnante par sa hauteur
et ses profondes crevasses






On continue la visite dans un labyrinthe de galeries et de marches
C'est dans ce site qu'André Chanson, écrivain et académicien, a situé son roman "L'Auberge de l'abîme"
On retrouve l'accueil par un tunnel aménagé où l'on peut voir
des empreintes
de dinosaures

Après cette visite de plus d'une heure, je retrouverai ma monture pour rejoindre le lac et Jean-Marc, vers notre véhicule.
Petit repas au soleil - sieste et lecture seront nos occupations de l'après-midi
pendant qu'à juste 5kms de là, les coureurs du Tour de France grimpent le Col de la Lusette



Vers 16h00 un hélicoptère ! La télé pour le Tour de France ?
non juste les pompiers qui viennent chercher de l'eau
car il doit y avoir un feu pas loin,
alors le beau message sur le lac : envolé !!!!

On écoutera le résultat des coureurs à la radio.
Les spectateurs courageux qui sont partis ce matin à pied
rejoindre le col pour les voir, commencent à rentrer
et le soleil nous offre un joli "bonsoir"
Demain on pourra reprendre la route,
les barrières seront levées !
